Portrait L. Piccioni

Lucia Piccioni

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piccionilucia@gmail.comMembres statutairesChargée de rechercheCNRS

Centre Alexandre-Koyré / Campus Condorcet / Bâtiment EHESS

2 cours des Humanités, 93322 Aubervilliers, France

Thèmes de recherche

- Histoire de l’art et cultures visuelles XIXe-XXe siècles

- Cultures matérielles

- Art et politique

- Histoire du corps

- Empires, colonialismes, race

- Histoire des collections coloniales

- Moulages faciaux anthropologiques (histoire, circulation, mise en exposition)

Éléments de bibliographie

Livres

Impressions of Humanity: Anthropological Facial Moulds and Racial Science in Italy, Berlin, De Gruyter, à paraître 2024.

Art et fascisme - Peindre l’italianité (1922-1943), Dijon, Les presses du réel, 2021. https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=7043

Livres co-édités

L. Bertrand Dorléac et J. L. Paudrat (dir.), L. Piccioni (éd.), Jean Laude. Écrits sur l’art, Dijon, les Presses du réel, 2019.
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=2386

C. Fraixe, C. Poupault et L. Piccioni (éd.), Vers une Europe latine. Acteurs et enjeux des échanges culturels entre la France et l’Italie fasciste, Bruxelles/Paris, Peter Lang/INHA, 2014. https://www.peterlang.com/document/1053716

Direction de numéros spéciaux de revues

L. Piccioni et K. Boyer Rossol (éd.), Artefact. Crânes, cerveaux et têtes moulées : penser les collections scientifiques des empires (fin XVIIIe-XXe siècles), n°19/2023.

Articles et chapitres d'ouvrages

« Black Faces in Italian Colonialism: Mobil Essentialism (1936-1943) », C. Belmonte et L. Moure Cecchini (éd.), Modern Italy (Journal of the Association for the Study of Modern Italy), n° 27, 2022, p. 375-396.

« Dupliquer, collecter, hiérarchiser l’humanité. Les moulages faciaux d’après nature du Musée nationale d’anthropologie et d’ethnologie de Florence », S. Sebastiani et S. Loriga (éd.), Passés/Futurs, numéro spéciale consacré à L’Humanité exposée, novembre 2019. https://www.politika.io/fr/article/dupliquer-hierarchiser-lhumanite

« Empreintes de l’altérité. Moulages faciaux africains et débats sur la "race" dans l'Italie fasciste », in F. Keck (éd.), Valeurs et matérialités, Paris, Éditions Rue d'Ulm-musée du quai Branly, 2019, p. 81-94.

« Madeleine Rousseau : une histoire universelle de l’art après 1945 », in L. Bertrand Dorléac, T. Kirchner, D. Laks and N. Putz (éd.), Les Arts à Paris après la Libération, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris)/Université de Heidelberg, 2018, p. 255-268. https://books.ub.uni-heidelberg.de//arthistoricum/catalog/book/324/chapter/4247

« Aeropittura futurista e colonialismo fascista : il paesaggio africano senza l’uomo », Mitteilungen des Kunsthistorischen Institutes in Florenz, Visualizing Otherness in Modern Italy (XIX-XX century), E.-M. Troelenberg (éd.), n° 1, vol. LIX, 2017, p. 109-122.

Présentation libre

Docteure en Histoire de l’art à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et à la Scuola Normale Superiore de Pise (prix de la meilleure thèse de l’EHESS, 2016), j’ai obtenu plusieurs bourses de recherche : Deutsches Forum für Kunstgeschichte, Center for Italian Modern Art, Académie de France à Rome-Villa Médicis, musée du quai Branly, bourse Marie-Skłowska-Curie à l’European University Institute. Outre à ma première monographie Art et fascisme. Peindre l'italianité, 1922-1943 (2021), j’ai publié plusieurs articles dans des revues internationales.

Mes recherches actuelles portent sur le rôle de la représentation des corps dans les processus d’altérisation et de racialisation qui marquent l’histoire européenne et globale entre 1850 et 1940. L’hypothèse qui structure cette quête consiste à considérer que ces représentations réifient des notions comme celle d’identité et de race – au demeurant floues et inconsistantes –, en ontologies tangibles et opérantes, dans le domaine scientifique comme dans les imaginaires populaires. Cette étude se construit à partir de deux ensembles de sources, pertinents et complémentaires : d’une part, les images des corps qui relèvent de l’histoire de l’art et de la culture visuelle ; d’autre part, les moulages faciaux anthropologiques qui relèvent de la culture matérielle. J’étudie notamment la reconstruction du contexte, à la fois, de production, de réception et de circulation de ces corpus afin de comprendre la manière dont des typologies discriminatoires protéiformes se forment et perdurent à travers les siècles, avec vigueur et efficacité. L’originalité de cette investigation tient dans son interdisciplinarité : elle mobilise en effet une grande variété de sources qui appartiennent autant à l’histoire de l’art, l’anthropologie ou les savoirs scientifiques. Ce travail a pour ambition de contextualiser ces corpus hétéroclites d’images dans un plus large cadre européen et global, contribuant ainsi à une histoire polyphonique et connectée des images et des objets.

Autres, distinctions

Prix de la meilleure thèse EHESS 2016

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Evénement(2)

2024

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