Portrait C. Gutron

Clémentine Gutron

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clementine.gutron@cnrs.frMembres statutairesChargée de rechercheCNRS

Détachement UMIFRE depuis le 01/09/21 (Rabat)

Thèmes de recherche

- Histoire et anthropologie des savoirs archéologiques

- Histoire et anthropologie des ruines et des vestiges

- Politiques et pratiques patrimoniales

Terrains

Tunisie, Maroc, Algérie

Éléments de bibliographie

Livres

L'archéologie en Tunisie (XIXe-XXe siècles) : Jeux généalogiques sur l'Antiquité, préface d'Alain Schnapp, Paris/Tunis, Karthala/IRMC, 2010, 327 p.

Livres co-édités

Éprouver l’altérité. Les défis de l’enquête de terrain, avec Vincent Legrand, Louvain, Presses universitaires de Louvain, 2016, 266 p

Direction de numéros spéciaux de revues

Coordination d’un débat virtuel sur « Les savoirs archéologiques au Maghreb »Perspective, 2017-II

« Patrimonialiser au Maghreb », avec Ahmed Skounti, L’Année du Maghreb 2018-II

« Afrique : les passés antérieurs », avec François-Xavier Fauvelle, Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire, 2019-11

Articles et chapitres d’ouvrage

« Comment naissent les ruines. Souvenirs de ville et désir d’archéologie à Sijilâsma (Maroc), avec F.-X. Fauvelle, Genèses, 2018, n°110, p. 32-54.

« Les vies d’Hannibal. Procès en héroïsation et tribulations historiographiques », Ikosim, 2017, p. 41-59.

« Mémoire (inter)nationale vs mémoire locale ? Enquête sur Dougga, un site archéologique tunisien du patrimoine mondial de l’humanité », in D. Guillaud, D. Juhé-Beaulaton, M.-C. Cormier-Salem et Y. Girault (eds), Ambivalences patrimoniales au Sud : mises en scène et jeux d’acteurs, Karthala/IRD, 2016, p. 121-138.

 « Une archéologie coloniale pour la Tunisie ? Cadres et usages d’un savoir au temps du Protectorat », in R. Bertrand, H. Blais et E. Sibeud (dir.), Cultures d’empires. Echanges et affrontements culturels en situation coloniale, Paris, Karthala, collection Recherches internationales, 2015, p. 79-96.

« Archéologies maghrébines et relectures de l’histoire. Autour de la patrimonialisation de P.-A. Février », L’Année du Maghreb, 2014, X, p. 163-180.

« Archéologie et diplomatie : prospections ethnographiques au Quai d’Orsay », in T. de Wilde et M. Liégeois (dir.), La Diplomatie au cœur des turbulences internationales, Louvain, Presses universitaires de Louvain, 2014, p. 90-106.

«  Salammbô : une leçon d’archéologie par Flaubert », in A. Bensa et F. Pouillon (dir.), Terrains d'écrivains. Littérature et ethnographie, Toulouse, Anacharsis, 2012, p. 35-66.

Présentation

La question du rapport des sociétés aux traces matérielles du passé est le cœur de la recherche que je conduis au Centre Alexandre-Koyré. En l’inscrivant dans une temporalité (le contemporain) et des espaces appréhendés à diverses échelles, je l’aborde à travers deux axes principaux : une histoire de la construction, de la circulation et de la réception des savoirs archéologiques ; une histoire des politiques et des pratiques patrimoniales liées aux vestiges. Dans une perspective comparative et à partir d’études de cas combinant sources d’archives et données ethnographiques, il s’agit de mettre en relation des ruines, des ancêtres et des savants, dans des temporalités et des contextes ajustés.

Dans l’immédiat, mes enquêtes se concentrent sur trois chantiers principaux :

- « Hériter de Sijilmâsa (Maroc) comme site et comme cité ». Je travaille, grâce à mon insertion dans l’équipe de la mission archéologique franco-marocaine dirigée par F.-X. Fauvelle (TRACES, Toulouse) et E. Erbati (INSAP, Rabat) qui explore Sijilmâsa, à une anthropologie historique des fouilles réalisées sur ce site ainsi qu’à une histoire des mémoires et des pratiques locales liées à ces ruines médiévales, fief d’origine de la dynastie alaouite qui règne aujourd’hui sur le Royaume.

- « La fabrique de l’Antiquité au Maghreb ». Soutenue par l’ANR FABRICAMAG, 2016-2021, cette recherche porte sur les sites antiques algériens, tunisiens et marocains classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. En édifiant leur biographie, elle vise à analyser, dans la durée, la métamorphose de ruines en sites archéologiques, de vestiges en patrimoine comme les implications concrètes que supposent ces changements de statut.

- « Diplomatie et archéologie ». Cette recherche s’intéresse à l’histoire de la Commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères – où j’ai été chargée de mission pendant trois ans. Elle examine les liaisons complexes qu’entretiennent le Quai d’Orsay et le milieu archéologique dans la politique et l’administration des fouilles mondiales de la France.

Autres

- Lauréate du programme « Accueil de chercheurs de haut niveau » (ACHN) de l’ANR (2016-2021)

- Membre du Labex HASTEC

Dernière mise à jour : octobre 2019

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