Type d'événement, date(s) et adresse(s)Colloque et journée(s) d'étude

Université Paris Diderot et Cité de l’Architecture et du Patrimoine

Les ingénieurs à l’épreuve des chantiers (Europe, XVIe-XIXe siècles)

Élément jointTaille
Programme1.85 Mo
Affiche

Journée d’études organisée par Stéphane Blond (IDHE.S Évry –Université d’Évry-Paris-Saclay), Liliane Hilaire-Pérez (ICT –Université Paris-Diderot/Centre Koyré–EHESS), Valérie Nègre (IHMC –Université Paris 1) et Michèle Virol (GRHis –Université de Rouen Normandie), avec le soutien du Centre Alexandre-Koyré et des laboratoires GRHis, ICT, IHMC, IDHE.S Evry.

► La journée se tiendra sur deux sites :

- Matin : Université Paris Diderot – Bâtiment Olympe de Gouges, salle 628 – Place Paul Ricœur, 75013 Paris

- Après-midi : Cité de l’Architecture et du Patrimoine (entrée d’About) - 7 av. Albert de Mun , 75016 Paris (avec une visite de l’exposition  « L’art du chantier. Construire et démolir du 16e au 21e siècle »)

Dans le prolongement de la journée d’études tenue en 2017 (Les ingénieurs, des intermédiaires ? Transmission des connaissances et coopération chez les ingénieurs, Europe XVIe–XVIIIe siècle), l’enjeu est d’analyser les interactions entre les ingénieurs et les praticiens sur le terrain, à un moment où se forment des communautés et des corps d’ingénieurs dont les savoirs restent longtemps hybrides.

Des travaux tels ceux d’Hélène Vérin et de Chandra Mukerji ont montré que les connaissances acquises lors de la formation ne suffisent pas à résoudre les difficultés apparues sur les chantiers. Ces limites, perçues par les ingénieurs de l’époque moderne, ont suscité leurs réflexions sur la nécessaire coopération avec divers acteurs alors même qu’ils disposaient de savoirs plus théoriques.

Les chantiers sont-ils des lieux de coopération entre ingénieurs et praticiens, des « trading zones » selon l’expression de Pamela O. Long ? En vertu de quelles modalités et dans quelles limites ? Des études récentes ont en effet, remis en cause ce concept et signalent non seulement les impasses rencontrées par les ingénieurs sur le terrain mais aussi l’impossibilité, parfois, de coopérer avec d’autres intervenants. Il s’agit donc d’interroger la figure de l’ingénieur à travers sa maîtrise des contraintes et des risques et ses capacités à négocier, en collectivité, des solutions techniques, alors que l’historiographie a souligné la force des dispositifs de légitimation des ingénieurs en société, le plus souvent dans un rapport étroit au pouvoir politique.

► Programme en pièce jointe

► Le carnet de recherche Les techniques au Centre Alexandre-Koyré

Partager ce contenu