Portrait PY Lacour

Pierre-Yves Lacour

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pylacour@gmail.comMembres associés, partenaires et correspondantsUniversité Paul Valéry - Montpellier 3

pierre-yves.lacour@univ-montp3.fr

Accueil au CAK en délégation CNRS : 01/09/2022 - 31/08/2023

Thèmes de recherche

- Thèmes de recherche pour la délégation CNRS : institutions scientifiques, crédit savant, formes de publication, expertise urbaine, savoirs médicaux

- Sciences en Europe dans la période 1770-1830 (histoire naturelle, encyclopédisme et découpe des savoirs, collections et représentations scientifiques, pratiques de savoir et valeurs épistémiques, régulations des institutions savantes, seconde révolution scientifique 1750-1850, etc.)

- Politiques publiques de recherche depuis les années 2000 (recherche programmée, évaluation de la recherche, libre accès, interdisciplinarité, etc.)

Éléments de bibliographie

Livres

La République naturaliste. Collections d’histoire naturelle et Révolution française. 1789-1804, Paris, Muséum national d’Histoire naturelle, Archives, 2014, 614 p.

Livres co-édités

(avec Marc CONESA, Frédéric ROUSSEAU et Jean-François THOMAS, dir.), Faut-il brûler les Humanités et les Sciences humaines et sociales ?, Paris, Michel Houdiard, 2013, 275 p.

Direction de numéros spéciaux de revues

Dir., Liame. Histoire et histoire de l’art des époques moderne et contemporaine de l’Europe méditerranéenne et de ses périphéries, dossier « Collections méridionales. XVIIe s. – XIXe s. », mars 2016.

Articles et chapitres d'ouvrages

« Les multiples vies des mémoires académiques. Les procédures de sélection des travaux de la Société royale des sciences de Montpellier. 1706-1793 », dans Liliane Hilaire-Pérez et Catherine Lanoë, dir., Les sciences et les techniques, laboratoire de l’Histoire. Mélanges en l’honneur de Patrice Bret, Paris, Presses des Mines, 2022, p. 63-83.

« Expertiser l’instrumentation scientifique sur une scène industrielle. Les Rapports des Expositions des produits de l’industrie française dans le premier XIXe siècle (1798-1849) » Histoire & Mesure, vol. XXXVI, n° 1, 2021, p. 101-128.

« Frédéric II fait des châteaux de sable. Le roi-philosophe, l’utilité des sciences et l’autonomie de la recherche (années 1770 - années 1780) », Revue d’histoire des sciences humaines, n° 31, 2021, p. 275-290.

(avec Philippe Amiel, Francesca Frontini et Agnès Robin), « Pratiques de gestion des données de la recherche : une nécessaire acculturation des chercheurs aux enjeux de la science ouverte ? Résultats d’une enquête exploratoire dans le bassin montpelliérain (juin 2018) », Cahiers, Droit, Sciences & Technologies, n° 10, 2020, pp. 147-168.

« Coquilles et médailles. Naturalia et artificialia dans les collections de province autour de la Révolution », Gradhiva, printemps 2016, n° 23, dossier « Collections mixtes » coordonné par Julien Bondaz, Nélia Dias et Dominique Jarassé, pp. 50-67.

(avec Vincent Denis) « La Logistique des savoirs. Surabondance d’informations et technologies de papier au XVIIIe siècle », Genèses. Sciences sociales et histoire, n° 102, mars 2016, pp. 107-122.

(avec Marie-Noëlle Bourguet) « Les Mondes naturalistes (1530-1802) », dans Dominique Pestre, dir., Histoire des sciences et des savoirs, tome I : Stéphane Van Damme, dir., De la Renaissance aux Lumières, Paris, Le Seuil, 2015, pp. 254-281.

« De la divergence art/science. L’image naturaliste entre 1720 et 1820 », Études sur le XVIIIe siècle, 2015, vol. 42, n° spécial « Écrire les sciences » coordonné par Martial Guédron et Isabelle Laboulais, pp. 193-207.

« Les Dévotions perdues. Les objets de dévotion catholiques sous le regard des savants parisiens. 1790-1801 », Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, 2014, vol. 126, n° 2, dossier « Tours et détours des objets de dévotion catholiques (XVIe-XXIe siècles) » coordonné par Marie Lezowski, p. 381-390.

« El gran depósito de la naturaleza. El Muséum Nacional de Historia Natural de París hacia 1800 », dans Miruna Achim et Irina Podgorny, dir., Museos al detalle. Colecciones, antigüedades e historia natural, 1790-1870, Rosario (Argentina), Prohistoria ediciones, 2013, pp. 27-49.

« Encyclopédisme et distribution des savoirs. Le cas du Magasin encyclopédique. 1795-1816 », La Révolution française, Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, 2012, n° 2.

« L’administration des choses naturelles : le Muséum et ses collections autour de 1800 », dans Christian Jacob, dir., Les Lieux de savoir. tome II : Les Mains de l’intellect, Paris, Albin Michel, 2011, pp. 246-262.

Liste des publications sur Academia.

Présentation

Dans le cadre de la délégation CNRS 2022-2023, je travaille sur un projet intitulé « Institution, publications, réputations. La Société royale des Sciences de Montpellier au XVIIIe siècle ». L’enjeu de cette enquête, arrimée au domaine de l’histoire sociale des sciences, est de travailler ensemble les deux questions du gouvernement de la science et du gouvernement par les sciences. Les académies scientifiques sont un objet classique de la recherche historienne depuis les études des populations académiques de James McClellan et de Daniel Roche dans les années 1970 et 1980. À partir des années 1990, les historiens des sciences ont progressivement délaissé les institutions scientifiques, ou plus exactement ce que les sciences sociales définissent le plus souvent comme des « organisations » plus immédiatement repérable par un corps de règles, une démarcation entre un dedans et un dehors, et une participation consciente de ses acteurs.

La Société royale de Montpellier (1706-1793) est la principale académie scientifique de province au siècle des Lumières, particulièrement importante dans le domaine des sciences médicales avec, à proximité immédiate, la prestigieuse Université de médecine. Elle est la seule de ces académies à être affiliée à l’Académie des sciences de Paris dont elle est « la petite sœur » ; elle est encore la seule à se soucier exclusivement de sciences physiques et mathématiques ; elle est enfin la plus ouverte sur l’étranger, notamment vers les territoires suisse, allemand et surtout italien.

Cette recherche sur l’académie montpelliéraine s’appuie sur les approches formalistes (et juridiques) ou populationnelle (et prosopographiques) des institutions sans les poursuivre. L’enjeu est plutôt d’inscrire cet objet classique de l’histoire des savoirs dans une problématique au carrefour 1. des questionnements des sciences sociales autour des constructions de collectifs (institution), 2. des enjeux et des problèmes liés aux manières de rendre « publique » l’institution et ses membres (publications) et 3. au renouveau de l’histoire des sciences autour de la notion de « crédit scientifique » (réputations).

Trois textes sont attendus issus de cette recherche entamée depuis plusieurs années : un manuscrit original autour de la problématique du crédit institutionnel dans les sciences des Lumières, la production d’un instrument de travail avec l’édition des procès-verbaux de la Société royale entre 1730 et 1763 et un article original sur les régimes de figuration et description des aurores boréales.

Dernière mise à jour : septembre 2022

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